mercredi 15 avril 2009

Interview

Résumé de l'interview avec le professeur Jean-Hugues TROUVIN:

Quel est selon toi l'avenir des biotechnologies au niveau européen et mondial?
- Les biotechnologies seront probablement les technologies du futur avec une association aux nanotechnologies pour dans un futur proche voir apparaître les nanobiotechnologies.
- La biotechnologie est à notre époque ce que l'acier et son développement étaient aux 18 et 19 ème siècle.
- Il faut donc former aussi bien des étudiants aux disciplines liés aux biotechs mais aussi inscrire ces enseignements dans un réel raisonnement biologique.
- Favoriser la recherche translationnelle. (exemple: Agriculture + Génétique = OGM).
- Réunir des dizaines de compétences qui vont pouvoir travailler ensemble pour faire naître des projets adaptés au marché mondial.

Par rapport au projet campus de Christian Blanc:
- Ce n'est pas par le volume d'étudiants qu'on obtient la meilleure université.
- Dispersion des formations = dispersion des efforts.

Comment vois tu le développement d'un tel campus européen spécialisés dans les biotechs s'il était situé à Massy?
- Cela ne peut-être qu'un campus de type études supérieur (masters, thèses et doctorats).
- Un campus spécialisé européen qui fait de la formation spécialisé pour des étudiants par des travaux de recherche et développement (R&D), mais que ce soit aussi un campus qui permettent une application direct de ce qui est développé par les étudiants.
- Beaucoup de laboratoires, bibliothèque et médiathèque avec une grande importance pour les bases de données, une connectivité importante pour une gestion optimale des connaissances, salles de réunions, salles polyvalente pour workshop etc., quelques amphis (et le basique).
- Organisation avec une réelle direction de la propriété intellectuelle pour défendre les travaux engages dans le campus.
- Avoir une réelle unité de temps et de lieu, afin de faciliter les échanges et le partage des connaissances, d'où l'intérêt d'un campus sur une base anglo-saxonne.
- Un campus sélectif et spécialisés serait plus intéressant dans le schéma actuel des études françaises et européennes.
- Les études ainsi que la R&D en biotechnologies demandent beaucoup d'espace linéaire.

Quels sont les forces et faiblesses d'un tel projet:
- Probablement qu'en 2023 les sociétés de biotechs se seront déjà crées leurs propres surfaces de R&D, sauf à trouver à cette époque trouver une saturation des sites déjà existants. Donc, peut-être avancer ce projet dans le temps afin de devancer les attentes des marchés.
- Un élément sur lequel il faut miser est la réunion des connaissances ainsi que des outils dans un seul et même lieu afin d'obtenir un tissu intellectuel et de ressources le plus performant possible.
- Prévoir aussi l'apport de toute cette nouvelle masse de population qu'amènerait un tel projet dans les transports en commun. (faciliter l'accès avec paris intra-muros ainsi qu'avec l'aéroport international CDG).

En conclusion, il est souhaitable de voir se développer pour un tel projet un environnement d'échelle européenne et même mondial. Un environnement qui mélange la recherche fondamentale très orienté vers le développement et très orienté vers la valorisation de la recherche avec brevet et application direct.
Il faut donner un environnement à la fois concurrentiel et synergique.

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